Josquin Desprez, «Allégez-moi»
Josquin Desprez, «Nymphes des bois», déploration sur la mort de Johannes Ockeghem
Christel Boiron
Esther Labourdette
cantus
Lucien Kandel
Xavier Olagne
contratenors
Thierry Peteau
Jérémie Couleau
tenors
Marc Busnel
Guillaume Olry
bassus
«Josquin Desprez, ou « du Pré », devint en peu de temps avec ses productions l’idole de l’Europe. On ne l’appréciait pas parmi d’autres mais pour lui seul. Plus rien n’était beau sinon les œuvres de Josquin. On ne chantait que du Josquin dans toutes les chapelles qui existaient alors ; que du Josquin en Italie, que du Josquin en France, en Allemagne, dans les Flandres, en Hongrie, en Bohême et en Espagne, que du Josquin».
Josquin Desprez est l’un des premiers grands maîtres de la polyphonie vocale. Sa musique a influencé les compositeurs tout au long de la Renaissance. Elle a été copiée, parodiée, et adaptée à l’évolution de l’écriture. Après avoir été chanteur de renom, il devint compositeur. Son talent fut réclamé par toutes les cours de la péninsule italienne, ses mécènes cherchant à démontrer leur puissance par leur magnificence artistique. Josquin a mit son génie au service des plus grands pouvoirs de son temps : le Pape, le Duc de Ferrare, le «bon Roi René», le roi de Naples…
Aux côtés de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, Josquin nous livre de lumineuses peintures et architectures sonores aux effets et inventions dissimulés dans le tissu polyphonique. La plénitude et la grâce qui émanent de sa musique semble relier la Terre et le Ciel, et lui donnent un caractère divin.